Qu’est-ce que la géomancie ?

La pratique de la géomancie provient des anciens chamans du Moyen-Orient qui dessinent des motifs mystiques dans le sable pour invoquer les énergies terrestres. Traduite du grec ancien, la géomancie signifie littéralement « la divination par la terre ». C’est un moyen d’harmoniser harmonieusement l’environnement avec les énergies terrestres sacrées existantes.

La géomancie et ses seize symboles

En Syrie, au XIIIe siècle, Muhammad ibn Khutlukh al-Mawsili a construit un dispositif étrange qui a été l’un des nombreux instruments curieux inventés lors de la période médiévale pour aider les magiciens dans la divination des oracles. Lorsque vous tournez les cadrans, des dessins aléatoires de points apparaîtraient, qui ont ensuite été interprétés pour donner des prédictions. Cette forme populaire de géomancie était considérée comme aussi importante que l’astrologie et d’autres techniques de divination à l’époque.

Dans l’Europe médiévale, un célèbre magicien et astrologue nommé Cornelius Agrippa a développé seize symboles mystiques des anciens modèles chamaniques. À l’instar de l’oracle taoïste, I Chnig, les symboles de géomancie d’Agrippa correspondaient aux éléments astrologiques, aux planètes et à leurs cristaux associés. Ces symboles ont été utilisés dans des rituels pour exploiter l’énergie positive de la Terre grâce à l’alignement vibratoire des cristaux. La géomancie utilise également l’acupuncture terrestre. Le fonctionnement de l’acupuncture terrestre est le même que l’acupuncture chinoise, dans laquelle les méridiens terrestres sont réalisés pour créer un équilibre dans l’environnement.

Une origine assez floue

Pendant le moyen âge et la renaissance, la géomancie était l’une des formes de divination les plus populaires dans toute l’Afrique et dans toute l’Europe. Des livres et des documents sur le sujet ont été publiés jusqu’au XVIIe siècle, lorsque la plupart des traditions occultes sont tombées dans l’oubli. Pendant la renaissance, la géomancie a été classée parmi les sept « arts interdits », y compris la nécromancie, la chiromancie et l’hydromancie.

On pense que la géomancie a établi ses racines au Moyen-Orient lorsque les commerçants ont apporté les connaissances ésotériques de l’Asie de l’Est. Les noms originaux des seize figures étaient traditionnellement donnés en Arabe, mais on peut aussi penser à une origine indienne

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