Le mysticisme et la spiritualité

Le mysticisme est la pratique des extases religieuses que ce soit des expériences religieuses dans des états de conscience alternatifs. On peut également lier toutes les idéologies éthiques, les rites, les mythes, les légendes et la magie.

Une pratique que le christianisme s’est appropriée

Le terme mystique dérive du nom grec « mystes », qui a initialement désigné un initié d’un culte secret ou d’une religion mystérieuse. Dans la Grèce antique et pendant l’âge hellénistique, les rites des religions mystérieuses étaient en grande partie ou entièrement secrets. Le terme « mystes est lui-même dérivé du verbe “myein” (“pour fermer”, surtout les yeux ou la bouche) et qui signifie une personne qui garde sont secret. Le christianisme primitif s’est approprié le vocabulaire technique des mystères hellénistiques, mais a ensuite désavoué le secret, entraînant une transformation de la signification de “mystes”. Dans l’usage chrétien ultérieur, le mot mystique se référait aux praticiens de formes d’extase religieuse acceptables par la doctrine.

La conception traditionnelle du mysticisme

La preuve historique, cependant, ne soutient pas une conception aussi étroite du mysticisme. Même dans l’histoire du christianisme, il y avait des mystiques, comme Pseudo-Dionysius, pour qui l’expérience mystique ou la perception ne se situait pas dans l’unité, mais plutôt dans le néant.

De la fin de l’Antiquité au Moyen Âge, les chrétiens ont utilisé la prière pour contempler à la fois l’omniprésence de Dieu dans le monde et de Dieu dans son essence. L’extase de l’âme, ou le ravissement dans la contemplation de Dieu a été appelée “mariage spirituel” par Saint-Bernard de Clairvaux, la plus grande autorité mystique du 12e siècle. Au cours de la même période, la gamme des objets de contemplation a été augmentée pour inclure la Passion du Christ, les visions des Saints et les visites du ciel et de l’enfer.

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